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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la volonté, exprimée dès le 6 octobre 2017 par le Président de la République, de disposer en France d'un numéro unique d'appel d'urgence, le 112.
En effet, notre modèle repose sur la juxtaposition de treize numéros d'appel d'urgence (18, 17, 15, 112, 115, 119…). Or ces numéros font l'objet de trop d'appels qui ne correspondent pas à leur spécificité. En effet, dans leur grande majorité, les appels reçus notamment au 15 et au 18 ne relèvent aucunement du secours d'urgence et saturent inutilement le service, au détriment d'urgences immédiates.
C'est pourquoi, comme le demandent d'ailleurs les sapeurs-pompiers, l'assemblée des départements de France et les syndicats de médecins généralistes, il est essentiel de distinguer deux numéros : le 112, pour les « appels au secours », les situations d'urgence nécessitant l'intervention immédiate d'une réponse opérationnelle et le 116 117, le numéro européen d'assistance médicale, pour les conseils médicaux et les demandes de soins non programmés.
En conséquence, il souhaiterait savoir s'il compte adopter ce modèle, le mieux à même de faciliter l'accès aux soins de premier secours.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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