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Jean-Marie Mizzon
Question écrite N° 14684 au Ministère des solidarités


Déremboursement de l'elmiron et suppression du marché français

Question soumise le 12 mars 2020

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M. Jean-Marie Mizzon interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur le déremboursement de l'elmiron et sa suppression sur le marché français.

En effet, les malades atteints par une cystite interstitielle, maladie rare, chronique et handicapante, viennent d'apprendre le déremboursement prochain de l'elmiron et, plus grave encore, sa disparition pure et simple sur le marché français sans qu'aucun autre médicament de remplacement ne leur soit proposé.

À l'heure actuelle, cela concerne trois cents patients plongés dans le plus grand désarroi depuis cette annonce. Surtout, cette décision est d'autant plus incompréhensible à leurs yeux que le ministère de la santé se fonde sur l'avis de la haute autorité de santé pour mettre fin à la dispensation de l'elmiron en pharmacie hospitalière et en refuser le remboursement aux assurés.

Or, cet avis de la haute autorité de santé repose sur un comparateur non pertinent (puisque la comparaison est faite avec l'atarax, un antihistaminique et anxiolitique), avec des études portant sur une population trop large et des délais d'observation trop courts. Toutes choses sans que jamais les urologues aient été consultés, ce qui est pour le moins étonnant.

Cela est, en outre, profondément injuste et vécu par les malades atteints de cette pathologie comme un véritable abandon par l'État alors même qu'en Europe, en Allemagne ou au Royaume-Uni, par exemple, ce médicament est remboursé aux assurés.

Pour toutes ces raisons, une association de la cystite interstitielle diffuse en ce moment une pétition en ligne et des journaux, comme le Républicain lorrain en Moselle, se mobilisent autour de cette cause qui ne peut laisser indifférent tant la santé de tous les Français mérite la plus grande attention du Gouvernement et de tous les élus.

Aussi, il demande instamment au ministère de la santé de revenir sur cette décision qui, en l'état, n'est pas acceptable.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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