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M. Alain Houpert attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la mise en place d'un numéro unique d'appel d'urgence, le 112, permettant à l'ensemble des services de secours d'urgence – sapeurs-pompiers, service d'aide médicale urgente (SAMU), services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR), gendarmerie et police -, de répondre, sans délai, à tous les « appels aux secours ».
En effet, ni la situation actuelle, caractérisée par un accroissement exponentiel d'appels « non urgents » reçus au 15 et au 18, ni la préconisation de la mission de préfiguration du service d'accès aux soins (SAS) de créer, en plus du 112, un nouveau numéro d'appel, le 113, uniquement pris en charge par les plateformes de santé du SAMU, ne permettent d'assurer une coordination efficace des services opérationnels . Aussi, face à la nécessité de mieux distinguer entre d'une part l'ensemble des situations d'urgence appelant une intervention immédiate opérationnelle et d'autre part les demandes de soins non programmés dont l'urgence n'est pas avérée, un nouveau dispositif d'appels d'urgence pourrait s'articuler ainsi : le 112 – numéro universel - pour l'appel aux secours urgents, et le 116 117 – numéro européen d'assistance médicale - pour une demande de soins ou de conseil médical. Organisé dans chaque département, ce dispositif permettrait d'apporter une réponse téléphonique en moins de quinze secondes et de développer des plateformes interservices de réception des appels d'urgence (police, gendarmerie, sapeurs-pompiers). C'est pourquoi il lui demande s'il envisage de consacrer le 112 comme numéro unique d'appel d'urgence, dans un contexte de saturation des urgences à l'hôpital et de malaise croissant des services d'incendie et de secours. Il le remercie de sa réponse.
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