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Mme Élisabeth Lamure attire l'attention de Mme la ministre de la transition écologique et solidaire sur les difficultés économiques majeures auxquelles sont confrontés les dix-huit établissements du réseau de centres de soins de la faune sauvage sur le territoire national.
En effet, du fait du réchauffement climatique et des évolutions météorologiques liées à ce phénomène, les demandes de prises en charge d'animaux sauvages auprès de ces centres ne cessent d'augmenter : la multiplication des canicules, les orages violents, les tempêtes de neige ou de grêle, ont un impact direct sur des centaines d'espèces exposées aux intempéries. Or, bien que les animaux concernés appartiennent souvent à des espèces protégées, les structures de soins ne disposent pas d'un budget suffisant pour faire face à cette croissance de la demande de soins, et sont donc contraintes de refuser de nombreux animaux, touchés, blessés, déshydratés… Pour ne citer qu'un chiffre marquant, l'exemple du centre de soins l'Hirondelle installé dans son département est éloquent : sur la seule journée du 28 juin 2019, le site a reçu plus de 350 demandes de prises en charge d'animaux sauvages, majoritairement des oiseaux, contre une quarantaine sur une journée classique à cette période ; si bien que les sept permanents assistés de trente-cinq bénévoles ont dû à plusieurs reprises fermer le centre, qui d'ailleurs à ce jour n'a pas encore ouvert. La situation est d'autant plus grave que le faible nombre de structures et la distance géographique qui les sépare ne permettent pas de rediriger les animaux vers un autre centre en cas de refus.
Compte-tenu de cette situation, et face au manque de ressources de ces centres, elle souhaiterait connaître les mesures qu'elle entend prendre afin que les centres de soins de la faune sauvage puissent poursuivre leurs missions.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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