Question soumise le 19 mars 2020

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Mme Angèle Préville attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur l'intérêt du déploiement du numéro d'appel unique, le 112, qui permet de donner une réponse simple et rapide aux situations de détresse relevant de l'urgence et qui pourrait utilement se substituer au système actuel de juxtaposition des treize numéros d'appels d'urgence pour plus de lisibilité et d'efficacité.

Parallèlement, et afin de distinguer ce qui relève de l'urgence de ce qui n'en relève pas, le déploiement du numéro 116 117 permettrait une prise en charge des demandes de soins non programmés.

Or, le rapport « pour un pacte de refondation des urgences » en sa partie relative au service d'accès aux soins (SAS), préconise la mise en œuvre d'un nouveau numéro d'appel, le 113, qui serait chargé d'orienter le patient soit vers une demande de soins non programmés, soit vers une urgence médicale.

Alors que l'objectif affiché du numéro d'appel 113 est d'unifier les appels, sa mise en œuvre viendrait au contraire brouiller et complexifier les dispositifs en reproduisant l'actuelle juxtaposition des différents numéros d'appels d'urgence.

Ainsi, elle lui demande de préférer le système avec deux numéros, le 112 et le 116 117, distinguant les appels d'urgence des demandes de soins n'en relevant pas.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.