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M. Roland Courteau appelle l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur la situation critique de l'entreprise pharmaceutique Famar située à Saint-Genis-Laval, unique usine enregistrée pour délivrer sur le marché français la nivaquine (chloroquine), et actuellement placée en redressement judiciaire depuis le 24 juin 2019.
Il lui expose que cette usine Famar Lyon fabrique « douze médicaments d'intérêt thérapeutique majeur (MITM) dont la nivaquine (chloroquine) » molécule susceptible d'être prometteuse dans la lutte contre le Covid-19.
Il lui expose que, d'après les informations qui ont été rendues publiques, ce site risque une fermeture si aucune solution de reprise n'est présentée au tribunal de commerce.
Face à la crise sanitaire du virus Covid-19, et à la lumière des récentes découvertes médicales sur la prise en charge possible des patients gravement malades par la chloroquine, il lui demande s'il est dans les intentions de l'État de « répondre aux besoins sanitaires de milliers de patients en souffrance et ainsi satisfaire les intérêts de santé publique », comme le réclament les représentants syndicaux du site.
Il lui précise que, dans un contexte sanitaire particulièrement préoccupant, toutes pistes doivent être envisagées pour préserver l'indépendance pharmaceutique de la France et s'assurer de la constitution de stocks de sécurité.
À ce titre il estime que toutes propositions de réquisition du site ou de nationalisation temporaire sont à étudier en urgence, comme le réclament ces représentants syndicaux et ce, alors que nombre de citoyens se tiennent disponibles pour tester ce traitement.
Il lui demande de bien vouloir lui faire connaître son sentiment par rapport à cette situation ainsi que les initiatives susceptibles d'être prises, dans les meilleurs délais.
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