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Mme Céline Brulin attire l'attention de M. le ministre de la culture sur la situation de la presse écrite face à l'épidémie du covid-19. Dans cette période exceptionnelle, la presse écrite constitue un des vecteurs essentiels d'information de nos concitoyens. Les acteurs de ce secteur d'activités sont impactés de plein fouet par la crise sanitaire actuelle liée à la propagation du coronavirus. Les personnels s'adaptent pour maintenir quotidiennement, la production, l'impression et la distribution des parutions. Toutefois, les premières difficultés commencent à se manifester avec les restrictions relatives à la distribution postale par le groupe La Poste. En raison de la fermeture de certains points de vente, le secteur s'inquiète légitimement des conséquences de cette réduction de la diffusion de la presse écrite alors que son modèle économique était déjà grandement fragilisé avant même la crise sanitaire. Le Président de la République a annoncé des nationalisations possibles afin « qu'aucune entreprise ne soit en faillite ». Il semblerait opportun de l'envisager dès à présent pour la presse écrite, notamment via sa principale entreprise de distribution, Presstalis. Cela permettrait de sauvegarder 80 000 emplois. La presse écrite participe pleinement à une mission de service public et au final au développement de notre démocratie. Mais pour cela, il est nécessaire de permettre le pluralisme des titres disponibles. C'est pourquoi, en lui rappelant l'impérieuse obligation d'accès pour tous nos concitoyens à une information fiable et vérifiée, elle lui demande les mesures envisagées pour d'une part assurer une distribution de la presse écrite avec le maintien des points de vente et d'autre part si il entend mener des dispositions en faveur d'une nationalisation des outils de production et de distribution.
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