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Mme Cathy Apourceau-Poly interroge M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur la pertinence de suppressions de postes à venir dans l'éducation nationale. Si la réorganisation de la carte scolaire a été prévue avant la crise sanitaire, et repoussée dans l'attente des élections municipales, il n'en demeure pas moins que le contexte actuel prouve que nos enfants ont besoin de plus d'école que jamais, et surtout d'enseignants dans ces mêmes écoles.
Dans beaucoup de communes, les maires n'ont eu d'autres choix que de reporter les inscriptions scolaires en raison du confinement et du nécessaire respect des gestes barrières. Risquent d'être prises des mesures encore plus déconnectées de la réalité du terrain qu'habituellement.
D'autre part, et malgré tout l'engagement de la communauté éducative, la durée de la période de confinement et des apprentissages à la maison risque d'accroître les inégalités scolaires déjà criantes dans notre pays. C'est encore plus vrai dans certains niveaux, comme le cours préparatoire, où l'apprentissage de la lecture et de l'écriture est déterminant pour la poursuite de la formation de l'élève. Dans ces conditions, la carte scolaire doit prendre en compte la nécessité d'un soutien accru aux enfants des communes et des quartiers les plus en difficultés sur le plan social, familial ou culturel.
Elle demande donc un moratoire sur les fermetures de postes dans l'éducation nationale.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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