par email |
Mme Cathy Apourceau-Poly attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances concernant les conditions émises par les services de l'État afin que les kinésithérapeutes puissent bénéficier du fonds de soutien national.
Ainsi, deux conditions ont été données pour bénéficier du fonds de soutien : avoir fait l'objet d'une interdiction d'accueil du public entre le 1er et le 31 mars 2020 et accuser une perte du chiffre d'affaire de l'ordre de 70% sur la même période que citée ci-dessus. Ces deux conditions s'avèrent trop restrictives pour permettre à nombre de kinésithérapeutes de les respecter.
En effet, les professionnels ont décidé de fermer leurs cabinets dès le 17 mars à 12h00 et de ne prendre en charge que les soins non-reportables sans risque d'aggravation pouvant conduire à une hospitalisation. Les professionnels n'ont donc pas fait l'objet d'une fermeture administrative, ce qui ne leur permet pas de respecter la première clause précisée précédemment.
Enfin, avec une décision de fermer les cabinets à partir du 17 mars midi, le seuil de 70% de perte de chiffre d'affaire sur le mois de mars paraît simplement impossible à atteindre.
Elle l'interroge sur une possible actualisation des conditions établies en premier lieu pour concourir au fonds de soutien national, afin d'ouvrir ce dernier à davantage de kinésithérapeutes.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.