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Mme Cécile Cukierman attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre des solidarités et de la santé sur l'urgence et la nécessité de prévenir les violences familiales et plus particulièrement celles que les enfants peuvent subir en période de confinement.
En cette période de crise sanitaire exceptionnelle à laquelle notre pays doit faire face, le confinement peut se révéler comme étant un piège « mortel » lorsqu'il enferme des enfants au sein de familles emprises de terreur et de brutalité incessante. Depuis le 17 mars 2020, premier jour de confinement, les enfants victimes de violences et de maltraitances sont exposés à des dangers encore plus graves. Violence physique, sexuelle ou psychologique.
Elle souhaite alerter le Gouvernement sur l'exacerbation massive de ces violences familiales en pointant du doigt la violence infantile. L'ensemble des acteurs de la protection de l'enfance s'inquiètent d'une recrudescence de ce phénomène, à ce jour les données récoltées leur donnent raison : augmentation massive des appels auprès du numéro national ou des associations, décès d'un enfant de six ans sous les coups de son père le 27 mars 2020. Si le confinement est censé nous protéger contre le coronavirus, il représente un risque important pour les enfants enfermés avec leurs parents violent.
De plus, comment continuer de prévenir et de repérer les violences infantiles alors même que l'école, premier échelon d'informations et de signalements a fermé ses portes ?
Dans ces circonstances et compte tenu de l'urgence de la situation, elle lui saurait gré de faire connaître les mesures fermes et efficaces que le Gouvernement entend prendre afin de donner de réels moyens à nos acteurs engagés dans la protection infantile.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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