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Mme Hélène Conway-Mouret interroge Mme la ministre des armées sur la contribution de la réserve militaire du service de santé des armées (SSA) pendant la crise de Covid-19.
Elle salue l'action de nos armées et en particulier leur mobilisation dans la lutte contre l'épidémie de Coronavirus. Au-delà du message symbolique fort envoyé à la population sur le rôle que nos armées pouvaient jouer, celles-ci se sont engagées rapidement pour le transport aérien et maritime des malades. L'armée de terre et le service de santé des armées ont, quant à eux, mis en place un hôpital militaire de campagne doté de trente lits pour soulager notre service public hospitalier sous tension dans le Grand Est et apporter ainsi son soutien aux personnels soignants. Les réservistes ont également été très vite appelés à se mobiliser.
Aujourd'hui, la réserve du SSA emploie 2 900 personnes pour travailler principalement dans les seize centres médicaux des armées, les huit hôpitaux d'instruction des armées, les établissements du ravitaillement sanitaire et au sein de l'institut de recherche biomédicale et sur les théâtres d'opérations extérieures. Ces réservistes du SSA doivent être des professionnels de santé et reçoivent des formations spécifiques pour intégrer le ministère des armées.
Elle aimerait avoir plus de détails sur les activités qui sont effectuées par le personnel de réserve du SSA, les modalités de leur emploi, les profils retenus et le nombre de réservistes mobilisés à cette occasion dans les établissements du SSA mais aussi en opération extérieure (OPEX). Si beaucoup se sont portés volontaires, elle se demande combien ont été, in fine, appelés.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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