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Mme Vivette Lopez attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur les difficultés rencontrées par la filière conchylicole face à la crise sanitaire.
L'interprofession conchylicole qui assure, en sa qualité de secteur prioritaire, l'alimentation de tous en produits de la mer frais accuse en effet une baisse des ventes pouvant aller jusque 80 %.
Outre la clôture complète des marchés de l'exportation et de la restauration, les acteurs de la filière doivent également faire face à la fermeture d'une grande partie des marchés alimentaires et de nombreux rayons marées de la grande distribution.
Par ailleurs, en dépit de ces extrêmes difficultés d'écoulement de leurs produits, les conchyliculteurs doivent continuer à entretenir leur cheptel, assurer sa croissance (croissance continue des adultes qui, de surcroît, dévalorise le stock et bloque le développement des juvéniles). Or ces coûts structurels ne sont pas financés, eu égard à l'absence de recettes depuis le début de l'année, puisque ce cataclysme intervient alors que la filière a déjà été fortement impactée par la crise norovirus du début d'année.
Dans la même perspective, la filière compte beaucoup sur une renégociation avec nos partenaires européens afin de permettre l'utilisation optimale et massive des fonds européens, prévus par la politique commune des pêches, via le fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) et non consommés à 50 %, en décloisonnant les diverses mesures éligibles actuelles, qui ne correspondent plus à la situation.
Elle lui demande aussi ce que le Gouvernement compte faire pour soutenir cette filière essentiellement composée de petites entreprises familiales, dont la pérennité est aujourd'hui gravement menacée.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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