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M. Christophe Priou attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur les conséquences dramatiques de la fermeture des établissements d'horticulture, au regard de la vente directe des productions de fleurs, plantes et arbres. Pour rappel, plus de 60 % des ventes se concentrent sur les mois de mars, d'avril et mai.
De plus, beaucoup de produits sont périssables. Tous les frais pour produire ces fleurs, plantes et arbres ont été engagés depuis plusieurs mois et maintenant il est impossible de les vendre sur les exploitations. Des dérogations ont été données pour vendre sous la forme de « drives » toute la production ou bien uniquement les plantes et plants alimentaires (plants de légumes, plantes aromatiques, fruitiers et petits fruits rouges). Quelques préfets sont allés jusqu'à donner l'autorisation de recevoir les clients dans les serres sous réserve de prendre toutes les précautions sanitaires nécessaires. Depuis le 1er avril 2020, suite à la réponse donnée à la secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie et des finances à une question d'actualité au Sénat, les plants potagers seront considérés comme un achat de première nécessité. La publication rendue par la cellule interministérielle de crise placée auprès du ministre de l'intérieur précise officiellement que : « Les jardineries qui vendent de la nourriture pour animaux peuvent proposer à la vente l'ensemble des produits du magasin… sans pour autant que le décret du 23 mars 2020 doive être modifié ». Afin de soutenir les filières horticole et maraîchère et de ne pas compromettre la saison de plantation des potagers qui représentent une source d'alimentation importante, les jardineries franciliennes déjà ouvertes et qui disposent d'une activité secondaire d'alimentation animale peuvent laisser ouvert le reste des rayons, dont la vente des semences et des plants potagers. Les plants potagers étant maintenant considérés comme des produits de première nécessité par le Gouvernement, il lui demande si les horticulteurs et pépiniéristes détaillants qui produisent leurs plants potagers et plantes aromatiques, petits fruits rouges et fruitiers (100 % « made in France ») peuvent également avoir la possibilité d'ouvrir leur exploitation au-delà d'un simple « drive » tout en respectant les préconisations de sécurité sanitaire.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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