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Mme Hélène Conway-Mouret attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur les difficultés que risquent de rencontrer les Français, et en particulier ceux résidant à l'étranger, suite à la décision d'organiser une session du baccalauréat en septembre 2020 pour les candidats libres ainsi que pour les candidats en certificat d'aptitudes professionnelles (CAP), brevet de technicien supérieur (BTS) et autres diplômes.
Pour les Français de l'étranger, cette mesure engendre une forte inquiétude puisqu'il est impossible de prévoir, à ce jour, la date de sortie de confinement dans leur pays de résidence. En effet, cette pandémie frappe successivement les pays et ceux qui ne le sont pas encore risquent de l'être dans quelques mois. Les sessions d'examen ne pourraient alors tout simplement pas se tenir, alors que les élèves auraient passé leurs mois d'été en révisions. D'autre part, la recherche d'un logement en France se fait pendant la période estivale. Sans résultat définitif, il est difficile pour une famille d'investir temps et finances pour une installation qui n'aurait finalement pas lieu si l'élève devait échouer.
De surcroît, cette mesure n'est pas comprise par les candidats libres, hors réseau de l'agence de l'enseignement français à l'étranger (AEFE), alors que les lycéens passeront leur baccalauréat en contrôle continu. Ceux-ci seront fortement handicapés pour leur inscription à l'université si elle ne peut intervenir avant la promulgation définitive des résultats. Une pétition signée par plus de 2 000 personnes circule aujourd'hui : https://www.change.org/p/bac-cap-bts-une-solution-alternative-pour-les-candidats-libres?source_location=topic_page.
Elle souhaite, comme de nombreux citoyens, que l'épreuve du baccalauréat puisse se dérouler de la manière la plus sereine et surtout la plus juste possible. Elle aimerait donc savoir si l'obtention du baccalauréat pourrait être conditionnée par les résultats du contrôle continu pour les élèves inscrits au centre national d'enseignement à distance (CNED), et s'il serait envisageable que les épreuves se passent en ligne -comme cela est le cas cette année pour bon nombre d'épreuves dans l'enseignement supérieur, pour les autres candidats libres résidant à l'étranger. Enfin, si cette méthode était retenue, il n'y aurait pas de raison empêchant la tenue des examens au mois de juin, ce qui permettrait à l'ensemble des élèves d'être traités de façon équitable dans leur préparation à l'entrée dans l'enseignement supérieur.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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