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Mme Angèle Préville attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur les conséquences économiques de l'épidémie de Covid-19 pour les indépendants bijoutiers, horlogers et joaillers.
La crise sanitaire et le confinement font peser de lourdes difficultés sur cette branche du commerce et de la distribution essentiellement constituée de petites sociétés indépendantes. L'obligation de fermeture des commerces « non stratégiques » met ces structures en grand danger de survie. Dans le Lot, comme dans de nombreux territoires ruraux, la plupart de ces sociétés indépendantes ont été créés au sein d'une même cellule familiale et ces commerces constituent leur seule et unique source de revenus.
Les remontées de terrain permettent de mettre en évidence un certain nombre de difficultés quand ces professionnels se retrouvent dans l'impossibilité d'assurer la vente aux particuliers.
Les conditions d'éligibilité au bénéfice de l'aide d'urgence dont le montant est fixé à 1 500 euros semblent manifestement inadaptées au tissu des toutes petites entreprises françaises qui par ailleurs se retrouvent souvent dans l'incapacité d'honorer les loyers commerciaux alors que les boutiques sont fermées pour cause d'épidémie. Dans ces circonstances, se pose également la question d'une action spécifique des assurances pour une éventuelle prise en charge des pertes d'exploitation liées à la baisse anormale et à l'absence d'activité commerciale. Ainsi, elle souhaite savoir quelles mesures vont concrètement être prises pour aider ces professionnels à se relever de la crise.
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