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Mme Patricia Morhet-Richaud attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur la nécessaire utilisation du mancozèbe en arboriculture.
En effet, le mancozèbe est un fongicide à action préventive exceptionnelle, appartenant aux fongicides à faible toxicité. Ce fongicide systémique présente des performances de contrôle supérieures à celles de nombreux fongicides similaires et il répond efficacement à la lutte contre un large spectre de maladies fongiques.
Utilisé dans la protection de différents arbres fruitiers, il est particulièrement performant en zone de montagne pour combattre la tavelure du pommier, du poirier et les rouilles, dont la rouille grillagée du poirier, une maladie très agressive sur les variétés williams et comice, dont la culture fait actuellement l'objet d'un important plan de relance au sein de la filière française.
À ce jour, seule l'utilisation du mancozèbe, dans le mois qui suit la floraison avec deux à trois traitements sur une période de dix jours, permet l'éradication de cette maladie dans les vergers labellisés écoresponsables.
Or il semblerait que l'on se dirige vers la remise en cause de ce fongicide, voire à une interdiction pure et simple de son utilisation.
Si le mancozèbe venait à être retiré des intrants commercialisés en France, la culture du poirier n'y survivrait pas. Dans les Alpes du sud, on ne dénombre pas moins de 600 hectares qui pourraient alors disparaître faute d'un traitement de substitution aussi efficace.
Dans ces conditions, elle lui demande quelles mesures sont envisagées pour permettre aux arboriculteurs d'utiliser le mancozèbe dans leurs vergers.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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