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Mme Chantal Deseyne appelle l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur la situation des entreprises de loisir indoor en raison du confinement. Les loisirs indoor de proximité proposent des activités récréatives diverses, populaires et accessibles à tous, telles que les parcs de jeux pour enfants, les trampolines, le bowling, ou le foot en salle… En 2019, le loisir indoor représentait près de 5 000 entreprises, 30 000 salariés, pour 30 millions de clients adultes et enfants, soit 43 % de la population française. En raison du contexte sanitaire, ces entreprises sont fermées. Sur le plan économique, le Gouvernement a pris des mesures qui sont nécessaires, mais qui restent insuffisantes au regard de l'arrêt total des activités. Pendant ce temps, les charges continuent de s'accumuler : loyers et charges locatives qui représentent jusqu'à 30 % du chiffre d'affaires, électricité, assurances …Les assurances souscrites pour couvrir la perte d'exploitation ne couvrent pas en cas de pandémie. La plupart de ces entreprises ne pourront pas se relever sans une décision d'annulation des charges et risquent de faire face à une vague de liquidations judiciaires et de licenciements massifs. Elle souhaiterait savoir si le Gouvernement envisage une annulation de charges partielle voire totale pour les entreprises de ce secteur.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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