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Mme Viviane Malet attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les préoccupations des entreprises de sécurité réunionnaises.
En dépit d'un engagement fort des acteurs de ce secteur pour assurer la sécurisation des sites, activités et entreprises toujours ouverts, ou de ces mêmes lieux désormais fermés, mais nécessitant une sécurisation minimum, 25 % à 30 % de leurs salariés sont désormais en activité partielle.
À ces difficultés s'ajoutent celles liées à l'annonce d'octroyer une prime défiscalisée de 1 000 euros aux salariés maintenant une activité présentielle, et de la possibilité de la doubler en la versant tous les mois. Cela est générateur de crispations sociales importantes car elle a été comprise comme étant une prime versée par l'État.
Or, la situation économique du secteur est alarmante avec de nombreuses entreprises n'ayant pas de marge nette supérieure à 0 %, ce qui les place dans l'impossibilité de verser ces primes.
Or, au regard de l'engagement particulier de ces entreprises dans ce contexte sanitaire particulier, avec des salariés qui font preuve d'engagement et d'abnégation en répondant présents en travaillant au sein des établissements de santé, des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), ou des commerces alimentaires malgré les difficultés à obtenir des masques de protection, peut être conviendrait il de proposer des mesures spécifiques.
Aussi, elle le remercie de lui indiquer ses intentions en l'espèce.
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