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Mme Sylviane Noël attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation délicate dans laquelle se retrouvent de nombreux assurés sociaux qui ne reçoivent plus leurs rappels en vue du dépistage de leurs cancers.
En 2018, on estimait à 382 000 le nombre de nouveaux cas de cancers en France et à 157 400 le nombre de décès par cancer (67 800 décès par cancer chez les femmes et 89 600 décès par cancer chez les hommes).
Face à ces maladies, le dépistage et la prévention primaire demeurent plus que jamais des armes essentielles et complémentaires pour lutter contre la survenue de ces cancers notamment pour les cancers du sein, colorectaux ou encore du col de l'utérus.
Agir sur les habitudes de vie, quel que soit l'âge, et réaliser un dépistage dès que possible sont autant d'actes qui permettent de détecter des cancers précoces, de petite taille, avant l'apparition de symptômes et de favoriser ainsi les chances de guérison des patients atteints.
Les caisses primaires d'assurance maladie (CPAM), en lien avec les centres régionaux de coordination des dépistages des cancers (CRCDC), jouent ainsi un rôle fondamental au quotidien dans le dépistage et le suivi de ces assurés sociaux, atteints ou pas de cancers.
Or, il semblerait que depuis le début de la crise sanitaire inédite liée au Covid-19 que notre pays traverse, de nombreux assurés sociaux, ne soient plus tenus informés par ces organismes, de leurs rappels en vue du dépistage de l'ensemble de ces cancers.
Cette absence de rappels de la part de ces organismes envers les assurés sociaux engendre alors un retard dans les dépistages de ces cancers qui pourrait, dès lors, avoir des conséquences irrémédiables sur de nombreux Français en compromettant gravement leurs chances de guérison si l'on détecte trop tardivement un cas de cancer.
Aussi, elle souhaiterait que le Gouvernement puisse s'assurer que ces rappels de dépistage de cancers sont bien toujours effectifs en cette période exceptionnelle de crise sanitaire, de manière à garantir le même niveau de santé des Français et à leur permettre d'avoir les meilleures chances de guérir face à ces maladies graves.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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