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Mme Florence Lassarade appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les conséquences de l'épidémie de Covid-19 pour les personnes atteintes de diabète. Les premiers résultats d'études sur le profil de patients souffrant de formes graves du Covid-19 confirment que le diabète est un facteur de risque de mauvais pronostic. Ainsi, près d'un tiers des patients décédés souffraient de diabète et plus de 80 % des patients en réanimation en France seraient en surpoids ou obèses. Par ailleurs, le report de la prise en charge lié aux mesures de confinement peut avoir des conséquences dramatiques avec des ruptures dans les parcours de soins. Le risque d'avoir une augmentation des complications voire de la mortalité dans les prochains mois est avéré. Les personnes atteintes de diabète payent un lourd tribut à cette crise sanitaire sans précédent. L'amélioration de la prévention et de la coordination des soins des patients diabétiques est une exigence. À ce titre, la création de structures territoriales non médicalisées de type « maisons du diabète », adossées aux communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), améliorerait les conditions de leur prise en charge. Ces maisons seraient parrainées par un médecin généraliste ou spécialiste et animées par des paramédicaux. Ces structures prendraient en charge l'accompagnement diététique, l'activité physique et constitueraient ainsi une porte d'entrée pour l'accompagnement thérapeutique. Par ailleurs, la crise montre que le développement de la télémédecine (télésurveillance ou téléconsultation), permet de lutter contre les ruptures de soins et mériterait d'être pérennisé après la crise. Elle souhaiterait savoir quelles suites le Gouvernement entend donner à ces propositions.
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