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Mme Cathy Apourceau-Poly interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur les moyens alloués à l'unité d'Arras du laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB). En effet, après des erreurs stratégiques qui ont conduit à des pertes importantes et un effort de restructuration de l'entreprise publique, l'usine d'Arras tarde à voir le jour. Son coût ayant été sous-évalué, comme l'a relevé la Cour des comptes dans son avis du 6 février 2019, l'État a réévalué ses participations pour 51 millions d'euros le 31 août 2019 tandis que 96 millions supplémentaires devaient être versés en début 2020.
Or c'est toute la stratégie de l'État en termes de produits de santé qui est en question à travers LFB. Elle lui demande quels contrôles sont prévus afin de ne pas répéter les choix de diversification qui ont alourdi le passif de l'entreprise, quelle place l'État entend donner à l'industrie pharmaceutique publique dans le champ de la production de médicaments dérivés du sang et quand l'usine d'Arras pourra être opérationnelle.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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