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M. Pascal Allizard attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation à propos de la situation dans l'ensemble de la filière équine.
Il rappelle que toute la filière équine se trouve impactée par les conséquences de la crise sanitaire, comme c'est le cas dans le Calvados.
L'État a récemment mis en place un dispositif pour les centres équestres recevant du public et les poneys clubs qui connaissent des difficultés financières en raison du confinement et de la suspension des activités de sport et de loisirs. Il a également autorisé les propriétaires de chevaux à se déplacer dans leurs prés ou dans les centres équestres pour aller nourrir et soigner leurs animaux.
Ce dispositif d'aides ne s'applique pas aux nombreux autres professionnels de la filière, principalement établis dans les territoires ruraux. Ceux-ci ont dû également suspendre leur activité à la suite des mesures de confinement comme les éleveurs, les cavaliers professionnels, les entraineurs et les hippodromes.
Ils se trouvent aujourd'hui dans une situation financière difficile, privés de revenus et devant poursuivre l'entretien et l'alimentation des équidés qui constituent leur outil de travail ainsi que la rémunération des salariés indispensables à leur activité.
Par conséquent, il souhaite savoir quelles aides spécifiques le Gouvernement envisage pour les professionnels de la filière équine, hors centres équestres, notamment les éleveurs et entraineurs, afin de surmonter cette crise sanitaire. Enfin, il souhaite savoir quand le Gouvernement envisage la reprise des courses hippiques qui constituent une fraction non négligeable des revenus des professionnels ainsi qu'une source importante de recettes pour l'État.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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