Question soumise le 7 mai 2020

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Mme Céline Boulay-Espéronnier attire l'attention de Mme la ministre de la transition écologique et solidaire sur la consommation massive de masques de protection chirurgicaux, FFP2 et, d'ici peu, alternatifs liée à l'épidémie actuelle de Covid-19.

Alors que notre pays amorce sa première phase de déconfinement et que l'usage de masques de protection s'apprête à être étendue à une large partie de la population, la question du recyclage reste en suspens.

Afin de prévenir une éventuelle pénurie et de se préparer à la massification de l'usage dit « grand public » des masques de protection, un consortium a été mis en place mi-mars à l'initiative du centre hospitalier universitaire (CHU) de Grenoble, du centre national de la recherche scientifique (CNRS) et du commissariat à l'énergie atomique (CEA).

Plusieurs pistes de traitement par irradiation, thermique ou encore chimique sont actuellement en cours d'évaluation. Les résultats issus des recherches de cette task-force interdisciplinaire sont prometteurs. Ils semblent, par ailleurs, confirmer l'efficacité des systèmes de décontamination utilisant notamment de la vapeur concentrée de peroxyde d'hydrogène qui ont été autorisés, fin mars, par l'agence américaine de l'alimentation et du médicament.

En conséquence, elle l'interroge sur la stratégie envisagée par le Gouvernement afin de transposer la méthode de recyclage choisie, une fois validée par l'agence nationale de sécurité du médicament, à grande échelle et à court terme pour le grand public.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.