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M. Jean-Yves Roux attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie et des finances sur les modalités de réouverture des secteurs de la coiffure, esthétique et bien-être.
M. le ministre de l'économie et des finances a indiqué le 16 avril 2020 « souhaiter la réouverture le 11 mai de tous les commerces par souci d'équité ».
Parmi ces commerces de proximité, les secteurs de la coiffure, esthétique, cosmétique et bien-être s'organisent en conséquence pour accueillir dans de bonnes conditions sanitaires leurs clients. Ces petites entreprises ne peuvent mener des activités partielles d'activité en ligne contrairement aux secteurs de bouche par exemple et sont contraintes, quand elles le peuvent, à s'adapter et à investir pour assurer la survie de leur activité.
Il rapporte que ces artisans s'inquiètent des modalités pratiques d'ouverture et des risques à court terme de fermeture de leur établissement.
Car la réouverture de ces salons n'est pas du tout synonyme de retour à la normale de leur fréquentation. Par ailleurs, certains instituts ne seront pas à même de mettre en œuvre la distanciation sociale nécessaire.
Dans l'attente d'une fréquentation acceptable, ces artisans sollicitent une période d'aide de six mois leur permettant de maintenir leur activité à flot. Ils souhaitent ainsi une exonération de charges sociales, une exonération de charges des dirigeants des très petites entreprises dans la limite d'un salaire minimum interprofessionnel de croissance, de cotisation foncière des entreprises, ainsi qu'une baisse de taxe sur la valeur ajoutée sur les prestations de services.
Ceux-ci plaident en faveur d'une prolongation des aides au chômage partiel en cas de baisse importante de fréquentation.
Il rappelle que le secteur de la coiffure rassemble 85 192 établissements, 179 743 actifs et 17 754 apprentis. Pour l'esthétique, 288 465 entreprises et 542 846 salariés composent le secteur. Ces petites entreprises, dont beaucoup ne sont pas affiliés à des autorités représentatives, contribuent à l'animation des petites communes.
Il souhaite connaître les mesures qui pourraient être envisagées en faveur des artisans du bien-être, esthétique, cosmétique et de la coiffure pour soutenir ces activités de manière transitoire et éviter ainsi des faillites rapides.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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