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Frédéric Marchand
Question écrite N° 16009 au Ministère de l'économie


Situation extrêmement préoccupante des entreprises du commerce de gros

Question soumise le 14 mai 2020

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M. Frédéric Marchand attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur la situation extrêmement préoccupante des entreprises du commerce de gros approvisionnant la restauration et l'hôtellerie. Depuis la fermeture administrative du 15 mars fermant les établissements accueillant du public et les établissements d'enseignement, la restauration collective de l'enseignement est totalement à l'arrêt ainsi que l'hôtellerie, la restauration, les cafés, l'hôtellerie de plein air et l'événementiel (restauration commerciale). L'impact est extrêmement lourd pour les grossistes les approvisionnant en denrées alimentaires, boissons, équipements de cuisine, vaisselle, linges et textiles manufacturés.

La chute totale et brutale du chiffre d'affaires s'accompagne de pertes de stocks très importantes, puisque les grossistes portent le stock de leurs clients et d'un montant d'impayés important, car les grossistes sont les acteurs majeurs du crédit interentreprises.

Les entreprises du commerce de gros ont évidemment mobilisé l'ensemble des aides mises en place par le Gouvernement pour amortir le choc. Néanmoins, elles arrivent à un point de bascule.

Sans perspective aucune de réouverture à brève échéance, c'est la viabilité du secteur qui est engagée.

Les contraintes sanitaires qui conduisent à maintenir la fermeture administrative de la clientèle du commerce de gros sont nécessaires et bien comprises et les entreprises du commerce de gros travaillent activement, pour le jour où la reprise sera possible, à un protocole de bonnes pratiques sanitaires.

L'urgence est cependant ailleurs. Il semble indispensable, à l'instar du plan de soutien spécifique mis en place par le Gouvernement à l'endroit de l'hôtellerie et la restauration, que ceux qui les approvisionnent bénéficient également d'un traitement spécifique. Faute de quoi, le moment venu, il risque de ne plus y avoir d'approvisionnement de l'hôtellerie et de la restauration (assuré, sur le volet alimentaire, à 80 % par le commerce de gros).

Si les entreprises du commerce de gros concernées mettent tout en œuvre pour tenter de faire face à cette situation, elles n'y arriveront pas seules. Il lui demande de préciser les intentions du Gouvernement pour favoriser des mesures d'urgence pour la survie de ce secteur.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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