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Mme Céline Boulay-Espéronnier attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des logopèdes en cours d'équivalence afin d'exercer la profession d'orthophoniste en France. Conformément au décret n° 2013-789 du 30 août 2013, la reconnaissance du diplôme de ces étudiants est conditionnée par la réalisation d'un stage dont la durée est établie par les directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS). A ce jour, huit-cents à mille heures de pratique sont en moyenne exigées afin de pouvoir exercer la profession d'orthophoniste en France.
Malheureusement, en raison de la crise sanitaire actuelle, nombre de logopèdes ont vu leur stage repoussé à une échéance ultérieure voire annulé. Cette situation les place dans une grande précarité puisque, dans l'entre-deux, ils ne peuvent être reconnus ni comme étudiants, ni comme stagiaires, ni comme salariés. Ils ne bénéficient, par conséquent, d'aucune aide sociale ni d'aucun des mécanismes de soutien économique mis en place dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19.
Compte tenu des besoins de rééducation grandissants des patients sortant de réanimation, leur expertise paraît pourtant plus que jamais nécessaire au système de santé français.
En conséquence, elle l'interroge sur la possibilité d'étendre aux logopèdes les moyens compensatoires prévus pour les étudiants français en école d'orthophonie, à savoir, la réduction voire la suppression du nombre d'heures de stage prévues.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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