![]() par email |
Mme Marta de Cidrac attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur certaines interrogations et inquiétudes des assistants de régulation médicale (ARM) des centres 15 et plus particulièrement de celui des Yvelines.
En effet, ils n'ont à ce jour pas de réponses précises quant à l'attribution ou non de la prime « Covid » alors même qu'ils ont été particulièrement sollicités et ce, bien avant les services de soins. Ces dernières semaines, le service d'aide médicale urgente (SAMU) 78 été impacté par des flots d'appels jamais enregistrés (13 000 appels quotidiens), et les ARM ont fait front, avec la conscience professionnelle qui les caractérise.
L'assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a beaucoup communiqué, ces derniers temps, sur le fait que l'ensemble du personnel hospitalier est concerné (tous statuts et grades confondus) par cette reconnaissance mais pour les hôpitaux hors AP-HP, comme le centre hospitalier de Versailles André Mignot, aucune information ne leur a été donnée.
Depuis cet automne, la majeure partie des ARM du SAMU 78, comme dans beaucoup d'autres départements, était en grève. Ils ont le sentiment d'avoir été oubliés par le précédent ministre de la santé pour la prime « urgences » octroyée en juillet 2019 à tout le personnel des urgences (administratifs, agents hospitaliers et soignants) et des services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR), sauf aux ARM, premier maillon de la chaîne d'urgence...
La ministre de la santé d'alors revenait sur cette position début novembre 2019 (sans effet rétroactif depuis juillet), soit quatre mois après leurs collègues de l'hôpital, d'où leur inquiétude actuelle de ne pas avoir de reconnaissance, une seconde fois.
Ils demandaient également la suppression de la validation des acquis de l'expérience (VAE) pour tous les ARM déjà en poste (décret n° 2019-747 du 19 juillet 2019 relatif au diplôme d'assistant de régulation médicale), instaurée après la dramatique affaire de Strasbourg, ainsi que la remise en question de leur statut médico-administratif avec une revalorisation salariale adaptée. À ce jour, ils n'ont toujours pas de réponse.
Elle ne peut que soutenir la démarche des AMR qui est légitime, à plus forte raison au regard de la situation sanitaire.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.