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M. Roland Courteau souhaite, une nouvelle fois, attirer l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les primes attribuées aux agents de la fonction publique hospitalière, suite à la publication du décret n° 2020-508 du 14 mai 2020.
Il lui indique l'avoir saisi de ce problème bien avant la publication dudit décret, par courrier, suite à certaines informations déjà préoccupantes qui circulaient.
Pourtant, et malgré cette alerte, ce décret prévoit que les agents du centre hospitalier de Lézignan Corbières et de Limoux (Aude) recevront une prime de 500 euros (article 4 du décret), alors que les agents des autres centres hospitaliers (Covid) du même département ont la possibilité de percevoir une prime de 1 500 euros, si les chefs d'établissement le demandent (article 8 du présent décret).
Or chacun sait combien ont été importantes les épreuves que les personnels de l'ensemble des établissements hospitaliers de l'Aude ont enduré, durant ces derniers mois. Il lui demande pourquoi une telle discrimination, alors que les établissements de Limoux et de Lézignan se sont retrouvés au centre de deux foyers d'épidémie, et si l'on doit signaler que nombre de personnels ont en outre contracté la maladie.
Il lui demande si l'on ne peut corriger, sans attendre, ce qui est légitimement perçu comme une injustice dans l'attribution des primes. Il lui demande donc s'il entend prendre toutes mesures permettant de corriger ce décret dans le sens demandé.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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