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Catherine Dumas
Question écrite N° 16393 au Ministère de la culture.


Soutien à la filière des cabarets et music-halls parisiens face aux impacts de l'épidémie de Covid-19

Question soumise le 28 mai 2020

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Mme Catherine Dumas interroge M. le ministre de la culture sur la situation des cabarets & music-halls parisiens face aux impacts de l'épidémie de Covid-19.

Elle rappelle que ces lieux uniques, emblématiques du tourisme parisien, constituent une des branches les plus actives du monde du spectacle vivant, alliant excellence artistique, convivialité, chanson et arts de la danse, de la musique et du cirque.

Elle souligne que sur les 220 cabarets existant en France, 34 se trouvent à Paris. Le secteur représente environ 250 millions d'euros de chiffre d'affaires par an, soit un quart de ce que génère le spectacle vivant, dont près de la moitié réalisée par quatre grands cabarets parisiens. Les grands noms de la discipline comme le Moulin Rouge, le Lido, le Crazy Horse ou le Paradis latin ne doivent pas faire oublier les petits établissements à l'économie entièrement privée et fragile, dont la trésorerie repose essentiellement sur la billetterie, totalement à l'arrêt.

Elle relève qu'au niveau national, et pour répondre à la crise sanitaire, des mesures générales de soutien aux entreprises sont mises en place, tels que les prêts garantis par l'État et l'aide du fonds de solidarité financé par l'État et les régions.

Elle note également qu'un fonds de secours a été mis en place par le centre national de la musique. D'un montant de 11,5 millions d'euros, l'attribution de cette aide sera fondée sur une appréciation prévisionnelle globale de la situation financière des demandeurs, du 1er mars au 31 août 2020. Le plafond de cette aide est fixé à 35 000 euros, conditionnée à la régularité de déclaration et de paiement de la taxe spectacle, et à l'arrêt complet ou partiel de l'activité entre mars et fin août 2020.

Ayant dû affronter plusieurs difficultés ces derniers temps, comme les attentats de Paris, les manifestations des gilets jaunes, les grèves contre la réforme des retraites, et aujourd'hui l'épidémie de coronavirus, ces entreprises se trouvent durement touchées par la fermeture de leurs établissements. Juste avant leur fermeture, ces cabarets constataient déjà une baisse de 30 % des réservations par rapport à la normale. Le spectacle vivant repose par nature sur l'humain, de l'artiste aux techniciens qui tous contribuent à créer un spectacle. Des milliers d'emplois se trouvent menacés avec l'annulation des représentations.

Elle aimerait connaître, au-delà des annonces sur le soutien à la filière musicale dans son ensemble, les mesures spécifiques que le Gouvernement compte mettre en œuvre, au regard de la situation actuelle et des nécessités réelles de la filière, afin de protéger ces entreprises, institutions historiques qui contribuent à la réputation de Paris.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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