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Mme Sonia de la Provôté attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des ambulanciers hospitaliers.
La crise sanitaire actuelle montre l'importance que revêt cette profession, en première ligne dans la prise en charge des patients atteints par le virus. Les ambulanciers hospitaliers sont des personnels indispensables au fonctionnement des services d'aide médicale urgente et des services mobiles d'urgence et de réanimation (SAMU et SMUR), des services des transports sanitaires internes ou spécialisés des hôpitaux. Bien au-delà de la crise, ils sont quotidiennement au contact direct des malades, ils participent aux soins au sein de l'équipe des SMUR et assurent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 une réponse rapide à l'urgence médicale partout sur notre territoire.
Cette profession réclame de longue date la revalorisation de son statut qui apparaît peu cohérent avec la réalité du métier.
En effet, le décret n° 2016-1705 du 12 décembre 2016, portant statut particulier des personnels de la filière ouvrière et technique de la catégorie C de la fonction publique hospitalière, ne reconnaît pas les contacts directs avec les malades et les soins pouvant être apportés aux patients.
De plus, l'arrêté du 12 novembre 1969 ne classe pas les ambulanciers hospitaliers parmi les emplois de la catégorie active de la fonction publique, malgré l'exposition aux risques liés aux contacts avec les patients et la fatigue engendrée par les horaires de nuit.
Pour toutes ces raisons, les ambulanciers de la fonction publique hospitalière réclament un changement de statut pour intégrer une filière soignante, l'intégration de la profession d'ambulancier au sein de la catégorie active, ainsi qu'une revalorisation des salaires.
Elle lui demande ce que le Gouvernement entend apporter pour contribuer à la reconnaissance et à la revalorisation de cette profession.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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