Question soumise le 4 juin 2020

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M. Guillaume Chevrollier attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur les conséquences de la crise sanitaire sur les étudiants en précarité et notamment sur les « jobs » d'été.

Alors que près de la moitié des jeunes financent leurs études grâce à des petits boulots, nombreux sont ceux qui se retrouvent en difficultés financières depuis le début du confinement.

Les « jobs » en entreprises, les festivals et la saison touristique permettent traditionnellement aux étudiants et aux saisonniers de travailler. Avec le confinement et l'arrêt annoncé de grands rendez-vous culturels, les recrutements sont au point mort.

Pour la majorité des étudiants qui contactent les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) la perte d'un « job » ou d'un stage est venue se rajouter à une vulnérabilité antérieure, ce qui rend leurs dépenses courantes très compliquées.

De plus, au niveau national, 40 % des étudiants qui résident dans des logements du CROUS sont restés sur place, indique le centre national des œuvres universitaires. Ce public déjà fragile ne bénéficiera pas de la suspension des loyers, annoncée pour tous ceux qui ont quitté les lieux pour rejoindre leur famille, et qui ne paieront donc plus leur logement à partir du 1er avril et jusqu'à leur retour.

Même si depuis le début de l'épidémie, le ministère de l'enseignement supérieur a annoncé le déblocage de 10 millions d'euros supplémentaires, ces aides financières sont assez peu utilisées par les étudiants, alors que tous peuvent en bénéficier.

Au regard de la multiplicité des difficultés, ce fonds reste insuffisant pour assurer une continuité alimentaire et financière pour ces étudiants qui vivent le plus souvent isolés et à grande distance de leurs familles.

Il lui demande donc quelles mesures elle entend mettre en œuvre rapidement pour permettre aux étudiants d'accéder aux aides et quelles sont les mesures pour les étudiants impactés par la diminution des « jobs d'été », essentiels pour de nombreux étudiants.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.