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M. Guillaume Chevrollier attire l'attention de M. le ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur les conséquences, pour le monde agricole, de la modernisation de l'accord commercial conclu entre l'Union européenne et le Mexique le 28 avril 2020.
La quasi-totalité des échanges de biens entre les membres de l'UE et le pays d'Amérique centrale seront exemptés de droits de douane, et notamment les produits agricoles.
La concurrence déloyale qu'induit cet accord de libre-échange est source d'inquiétude pour nos éleveurs. L'importation massive de viande bovine pourrait créer un déséquilibre sur les marchés européens, et risque d'affaiblir la filière viande bovine française. De plus, la filière a évoqué les différences de normes sanitaires très importantes entre le Mexique et l'Union européenne.
La crise du coronavirus a plus que jamais révélé combien il fallait refonder la souveraineté industrielle et notamment la souveraineté alimentaire de la France. Une réflexion profonde s'impose pour repenser notre modèle agricole et relocaliser la production proche des lieux de consommation.
« Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie au fond, à d'autres, est une folie », a déclaré le président de la République Emmanuel Macron au Financial Times.
Il souhaite connaître les mesures que le Gouvernement compte mettre en œuvre pour permettre la souveraineté alimentaire de la France et protéger les agriculteurs.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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