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Pascal Martin
Question écrite N° 16519 au Ministère de la culture.


Situation des guides conférenciers de la Seine-Maritime aggravée depuis la crise sanitaire de Covid-19

Question soumise le 4 juin 2020

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M. Pascal Martin attire l'attention de M. le ministre de la culture sur la situation des guides conférenciers de la Seine-Maritime, qui d'ordinaire, connaissent des difficultés économiques inhérentes à la profession mais qui se trouvent aggravées depuis la crise sanitaire due au Covid-19.

En effet, la fermeture de l'espace Schengen, le confinement et l'expansion de la pandémie ont empêché toute activité touristique pour de longs mois. Les croisières fluviales (le long de la vallée de la Seine) et maritimes (Le Havre) sont annulées, faute de touristes à guider. Ainsi, le retour des touristes étrangers n'est pas prévu avant septembre, et d'ici là, les compagnies ne réarmeront pas pour quelques croisières seulement.

Les guides conférenciers redoutent qu'en dépit des mesures mises en œuvre par le Gouvernement pendant le confinement, un certain nombre d'obstacles ne viennent fragiliser encore davantage leur situation économique. L'absence de recettes risque de se traduire par une impossiblité manifeste de satisfaire le paiement des charges sociales et des impôts sur le revenu de l'année 2019.

L'État propose d'emprunter avec une franchise d'amortissement d'un an, mais les guides conférenciers sont dans l'incertitude et s'interrogent sur leur faculté de remboursement de prêt, si la reprise se fait attendre. D'autant, que certains ont des crédits immobiliers en cours et ne pourront supporter le poids d'un nouvel emprunt.

C'est pourquoi, ils proposent que soient mises en place deux mesures susceptibles d'assurer la sauvegarde de la profession : d'une part, lisser le paiement des charges et des impôts sur les revenus de 2019 sur plusieurs années, tant que la situation touristique ne sera pas rétablie ; d'autre part, poursuivre le paiement d'une indemnité mensuelle de 1500 euros, tout en maintenant le fond de solidarité, aussi longtemps qu'il sera nécessaire, afin que chacun soit en mesure de faire face à ses charges personnelles. Ce montant sera susceptible d'être diminué du montant des revenus perçus, au fur et à mesure de la reprise d'activité.

Il lui demande de bien vouloir lui indiquer les suites qu'il entend réserver à leurs propositions.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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