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M. Roland Courteau expose à M. le Premier ministre que, dès le début de la crise, la presse s'est adaptée pour assurer l'information du public. Journalistes, correspondants locaux, ouvriers, porteurs de journaux se sont mobilisés et se mobilisent encore.
Les éditeurs en ont fait autant et ont innové. Toutefois, force est de constater que la presse d'information générale rencontre nombre de difficultés, ce qui pourrait être fatal à de nombreux titres.
Il lui fait remarquer qu'il serait dramatique qu'on laissât mourir la presse d'information, dont le rôle est essentiel à la démocratie et qui de surcroît participe au dynamisme économique du pays, et porte nombre d'emplois directs et indirects.
Dès lors, le soutien de l'État s'avère au plus haut point nécessaire. Or, il lui indique qu'aucune mesure de soutien n'a été décidée par le Gouvernement, contrairement à de nombreux pays européens, qui ont su prendre en faveur de la presse les dispositions nécessaires, durant la crise.
Il lui demande donc s'il entend prendre, dans le cadre de la prochaine loi de finances rectificative, toutes dispositions au bénéfice de la presse d'information générale telles que le crédit d'impôt pour les annonceurs, le fléchage des campagnes de communications publiques, la prolongation du dispositif exceptionnel du chômage partiel.
Il lui demande également, au-delà de l'urgence, s'il entend faire en sorte que soit renforcé le plan de filière de la presse d'information, avec l'instauration d'un taux de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de zéro, un cadre fiscal incitatif à la souscription d'abonnements et la mise en place d'un dispositif d'éco-contribution soutenable économiquement.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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