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M. Jacques-Bernard Magner attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur la situation de l'enseignement agricole public pour lequel un plan d'urgence apparaît nécessaire. En effet, lors de la prochaine rentrée, les remises à niveau devront se faire pour l'ensemble des apprenants et l'école devra être un lieu de resocialisation. Pour cela, il y a nécessité à mettre en œuvre un plan de reprise pédagogique qui ne pourra se satisfaire de l'augmentation des enveloppes d'heures supplémentaires et qui implique donc le gel des suppressions d'emplois, le gel de la baisse des dotations horaires globales (DHG), ainsi que la fin de la réforme des seuils qui a augmenté le nombre d'élèves par classe, a fortiori pour limiter les risques de propagation du virus et apporter un soutien pédagogique plus personnalisé. Des créations de postes d'infirmiers et de psychologues scolaires sont aussi nécessaires pour les établissements qui en sont dépourvus. Les besoins nécessaires au programme « enseigner à produire autrement » doivent également être planifiés. Il y a aussi nécessité à avoir une politique ambitieuse et juste d'équipements numériques et de formation aux outils qui permettra d'enseigner et d'apprendre efficacement. C'est pourquoi il lui demande un projet de loi de finances rectificatives permettant à l'enseignement agricole public d'adapter au mieux les contenus à enseigner au sortir de la crise et de répondre aux nouvelles attentes de consommation exprimées pendant le confinement.
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