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M. Dany Wattebled attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le phénomène des rodéos sauvages.
En effet, avec le retour des beaux jours, les scooters, motocross et quads refont leur apparition dans les quartiers et espaces verts de nos villes et communes et les conduites dangereuses aussi, source d'insécurité grave pour les usagers de la route, de nuisances pour les riverains, mais aussi de danger pour ceux qui s'y livrent.
Ces engins, souvent conduits par de jeunes inconscients des dangers, reprennent possession des parcs, des lieux de détente et de promenade en plein cœur des villes et ce en toute impunité malgré un arsenal juridique porté et voté en cette assemblée en 2018. Je rappellerais que le 18 juillet de cette même année, la commission des lois du Sénat avait adopté sans modification la proposition de loi renforçant la lutte contre les rodéos motorisés, votée par l'Assemblée nationale le 3 août de la même année.
De près de 10 000 comptabilisés en 2018, deux ans après la promulgation de la loi, force est de constater qu'aujourd'hui ceux-ci ne semblent pas avoir diminué.
Le 25 mai 2020, dans un commissariat du 17ème arrondissement de Paris, le ministre de l'intérieur annonçait : « l'heure est arrivée de mettre en place un nouveau plan d'action global contre les rodéos urbains ».
En dehors du fait d'avoir confié à une députée une nouvelle mission consacrée à la lutte contre les rodéos urbains, il lui demande quelle pratique il compte déployer afin de donner aux forces de l'ordre les moyens adéquats pour faire respecter la loi.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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