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M. Bernard Bonne attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la question du versement d'une prime universelle et égalitaire à l'ensemble des personnels du secteur sanitaire, social et médico-social.
Certes le ministère a bien confirmé que 700 millions d'euros seraient consacrés au financement d'une prime de 1 500 euros pour les professionnels des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) dans les 33 départements où l'épidémie a été la plus virulente, de 1 000 euros dans les autres.
Mais aucune précision n'a été apportée sur les services d'aide à domicile.
Or, mi-mai, la cellule d'urgence de la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) a considéré que ces modalités d'attribution de la prime aux personnels du secteur médico-social étaient inéquitables et problématiques.
Elles créent en effet une distorsion de reconnaissance entre les personnels qui tous, quel que soit le statut de la structure dans laquelle ils travaillent, notamment les aides-soignants, se sont engagés auprès des plus fragiles, durant cette crise sanitaire.
Elles oublient particulièrement les services d'aide à domicile, les auxiliaires de vie, qui ont rendu possible les mesures de confinement à domicile et ont souvent été le seul lien avec l'extérieur pour les personnes âgées et en situation de handicap.
Il semble qu'un projet de circulaire budgétaire médico-sociale prévoit d'allouer 1,25 milliard d'euros au secteur médico-social pour la seule gestion de l'impact de l'épidémie.
Aussi, il souhaite que le Gouvernement apporte des précisions sur ce point et reconnaisse à sa juste valeur l'engagement de l'ensemble des professionnels du secteur sanitaire, social et médico-social durant la période de confinement mais aussi aujourd'hui durant cette phase de décroissance de l'épidémie.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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