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M. Gilbert-Luc Devinaz attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur les conséquences de la crise sur les associations de jeunesse et d'éducation populaire. Ces dernières doivent relever à l'heure actuelle plusieurs enjeux comme celui du redémarrage des structures. Elles ont subi des pertes de recettes d'exploitation importantes tandis qu'elles ont dû faire face à des frais fixes. Certaines associations ont exprimé des difficultés très tangibles comme la nécessité d'acheter des tentes supplémentaires pour les futurs accueils compte tenu de la limitation du nombre de jeunes par tente alors que les inscriptions sont en baisse pour les accueils de loisirs estivaux ou les camps de vacances.
Si les mesures de soutien à l'activité ou d'autres mesures plus spécifiques ont atténué les effets de la crise, il apparait néanmoins nécessaire de compenser ces pertes. En effet, certaines associations estiment perdre plus d'argent en ouvrant les structures qu'en les fermant. Sans aide de l'État, c'est à une perte sèche de l'offre de loisirs sur certains territoires dès cet été auquel nous risquons d'assister. Cette situation peut être catastrophique dans des territoires où le pouvoir d'achat des parents a été aggravé par la crise et que de nombreux jeunes n'ont pas pu accéder à leurs loisirs habituels fragilisant d'autant le lien social.
Il lui demande de réfléchir, dans le respect du principe de précaution, à un assouplissement des conditions sanitaires pour l'accueil des enfants. Et il souhaite engager une réflexion sur un renforcement des aides existantes notamment en ciblant les associations entre trois et dix salariés car ce sont elles qui apparaissent les plus fragiles à l'heure actuelle. De plus, la création d'un fonds de soutien permanent serait une initiative salutaire.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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