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Antoine Lefèvre
Question écrite N° 16966 au Ministère des solidarités


Déficit de patriciens en gynécologie médicale

Question soumise le 25 juin 2020

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M. Antoine Lefèvre attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le manque récurent de praticiens spécialistes en gynécologie médicale. Cette spécialité tient une place importante dans notre système de santé, qu'il s'agisse d'information, de prévention, de contraception, de dépistage des cancers féminins ou de traitements médicaux tels que celui de la ménopause. Il est certain qu'en termes d'économie de santé, l'affaiblissement de la gynécologie médicale ne peut qu'être désastreux et engendrer des coûts supplémentaires. Supprimée en 1986, puis réinstaurée en 2003, cette spécialité est à nouveau menacée. Si le nombre de postes n'a cessé d'augmenter, (de 20 postes en 2003 à 82 en 2019), il reste encore bien en deçà des besoins tant l'actuel effectif présente un vieillissement de ses praticiens : 923 pour 30 millions de femmes en âge de consulter. C'est un véritable problème de santé publique auquel nous allons devoir faire face. Ainsi le dépistage national du cancer de l'utérus se frappe à cette pénurie de praticiens. Il est indispensable que les femmes puissent avoir accès à cette médecine spécifique tout au long de leur vie. Il lui demande donc de bien vouloir lui confirmer sa politique volontariste en ce domaine (augmentation du numérus clausus en gynécologie médicale, incitation à l'installation, etc.)

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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