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Hervé Gillé
Question écrite N° 17008 au Ministère de l'agriculture


Secteur viti-vinicole, Covid-19 et moyens de FranceAgriMer

Question soumise le 2 juillet 2020

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M. Hervé Gillé attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur la nécessité de revaloriser les moyens attribués aux conseils spécialisés du secteur viti-vinicole qui, grâce à une mode de concertation agile, rassemblent l'ensemble des professionnels de la filière.

Dans le contexte de mise en place du plan de distillation de crise et face à l'impossibilité de connaître le volume précis de vins distillés au 19 juin 2020, les acteurs du secteur (entreprises viti-vinicoles et distilleries) sont dans l'incapacité de s'adapter à la crise pour les mois à venir, sans prévision fiable.

Le dépassement annoncé des volumes était pourtant prévisible, face aux demandes de la filière s'élevant à 1 million d'hectolitres supplémentaires. Ce constat interroge ainsi le manque de moyens attribués à FranceAgriMer, établissement public national chargé de coordonner le volet « marché » de la politique agricole commune. Elle détermine pourtant les grandes orientations stratégiques pour la filière, au niveau régional, national et européen.

À ce titre, les mesures d'aide de l'organisation commune de marché (OCM) vitivinicole et l'octroi de subventions agricoles européennes deviennent de plus en plus cruciaux pour la filière qui assume en conséquence son rôle sur de nouveaux sujets : transition environnementale, réduction des pesticides, soutien au milieu rural… En Gironde, la filière entreprend d'ailleurs des actions régulières ciblées par la politique agricole commune (PAC) concernant la distillation de sous-produit (distillerie Douence) mais également au travers de la promotion dans les pays tiers avec notamment le conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux, premier bénéficiaire au niveau départemental du programme agricole communautaire en 2019.

Pourtant, le montant des subventions allouées est lui-même subordonné aux actions mises en oeuvre. Si les salons et foires pourront reprendre à partir du 1er juillet, il apparaît très certainement que 2020 sera une année difficile pour promouvoir les vins des régions viti-vinicoles françaises.

Dans cette perspective, il lui demande comment il compte valoriser l'action de FranceAgriMer sans procéder à des changements structurels d'organisation et de moyens alloués. Il lui demande si la « clause de revoyure » prévue dans les prochaines semaines intégrera des moyens amplifiés pour sécuriser l'avenir de la filière vitivinicole pour les mois à venir.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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