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Mme Sylviane Noël attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la diminution du nombre de places pour l'examen du permis de conduire suite à la crise sanitaire.
En raison de l'épidémie de Covid-19, dès la mi-mars 2020 le confinement de la population décidé par le Gouvernement a mis à l'arrêt l'activité des auto-écoles françaises.
Depuis la sortie du confinement, les écoles de conduite ont vu la liste des élèves souhaitant passer le permis B s'allonger, sans pouvoir répondre favorablement à leur demande en raison de places restreintes en centres d'examen.
Selon le conseil national des professions de l'automobile-éducation et sécurité routière (CNPA-ESR), 360 000 places auraient été perdues depuis le 16 mars sur l'ensemble du territoire national. À cela s'ajoute le risque pour les redoublants d'attendre huit à neuf mois une nouvelle chance de le repasser en raison des nombreuses contraintes sanitaires nécessitant davantage de temps au passage de l'examen.
Cette situation est à double tranchant. D'une part l'activité des moniteurs est en chute libre car les élèves sont moins enclins à prendre des leçons sans avoir de perspectives d'examen à plus ou moins court terme, d'autre part la plupart d'entre eux ont besoin de ce permis en vue d'obtenir un job d'été ou un contrat étudiant pour obtenir leur autonomie financière.
Si l'on ajoute à tout cela la concurrence des sites de code en ligne et des plateformes de type Ornicar, sans action de l'État, plus de 30 % des auto-écoles mettraient la clé sous la porte d'ici la fin 2020.
Aussi, afin de limiter ces conséquences dramatiques, elle souhaiterait savoir si le Gouvernement envisage de réduire la durée de l'examen du permis de conduire, d'augmenter le nombre de places d'examen (notamment le soir) ou encore rappeler des inspecteurs partis en retraite en renfort.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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