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M. Pascal Allizard attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la publicité relative à certains produits alimentaires consommés par les enfants. Il rappelle que de nombreux produits alimentaires à faible intérêt nutritionnel et à haute densité énergétique sont à l'origine de l'épidémie d'obésité observée au niveau mondial. En effet, ces produits sont très prisés par les enfants et adolescents, et ils font l'objet de campagne de publicité très efficaces sur ce public qui lui-même influence les comportements de consommation des parents.
Bien qu'inférieure à celle d'autre pays occidentaux, la prévalence du surpoids et de l'obésité infantile en France reste élevée et accentuée par les inégalités sociales.
Une étude de Santé publique France, publiée en juin 2020, a quantifié l'exposition des enfants et des adolescents à la publicité pour des produits gras, sucrés, salés et son évolution, notamment à la télévision.
Ces travaux relèvent que la restauration rapide, les chocolats et les boissons sucrées sont les trois secteurs qui font l'objet du plus gros montant d'investissements publicitaires alimentaires. En outre, les publicités vues à la télévision par les enfants, les adolescents et dans une moindre mesure par les adultes sont majoritairement des publicités pour des produits de Nutri-Score D et E.
Enfin, l'étude constate que les différentes législations, règles et recommandations existantes sont d'une faible efficacité.
Par conséquent, il souhaiterait savoir si le Gouvernement envisage un cadre plus restrictif pour la diffusion de ces publicités et une meilleure information du public des effets sur la santé des produits gras, sucrés, salés. Il souhaite également savoir si le Gouvernement entend développer la sensibilisation des enfants et adolescents, en particulier dans le cadre scolaire.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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