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Mme Corinne Imbert attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des patients atteints de déficits immunitaires primitifs en ces temps de crise sanitaire. Les déficits immunitaires primitifs sont des maladies génétiques rares du système immunitaire qui affectent les enfants comme les adultes : leur quotidien avec un déficit immunitaire primitif signifie une exposition à des infections sévères et répétées qui peuvent mettre leur vie en jeu. Dans leur majorité, les patients reçoivent tout au long de leur vie un médicament vital, les immunoglobulines, fabriquées à partir du plasma humain. Ils n'ont pas d'alternative thérapeutique. Les tensions fréquentes sur l'approvisionnement de ces médicaments ont conduit les pouvoirs publics à mettre en place une priorisation des indications de prescription des immunoglobulines, pour assurer l'accès à leur traitement aux patients sans alternative thérapeutique en cas de tension. Le contexte sanitaire mondial de la Covid-19 a exacerbé cette menace qui s'exerce constamment sur les patients, notamment parce que les médicaments dérivés du plasma sont en tension mondiale, et qu'ils dépendent massivement du plasma collecté aux États-Unis et dans quelques pays de l'Union européenne. Aussi lui demande t-elle si le Gouvernement entend promouvoir une approche proactive, centrée sur les besoins des patients, visant à lutter contre les freins structurels à l'approvisionnement adéquat et continu en immunoglobulines, afin de sécuriser le traitement des patients atteints de déficits immunitaires primitifs.
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