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M. Henri Cabanel attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur le positionnement des chambres de commerce et d'industrie (CCI) au premier rang de l'accompagnement des entreprises.
Avec 820 000 contacts d'entreprises pendant le confinement, dont 250 000 ont pu bénéficier d'un accompagnement personnalisé, les CCI ont démontré toute l'utilité d'un réseau de proximité dans tous les territoires.
Mais le niveau de cet accompagnement, dont le besoin se fera sentir sur plusieurs années pour le tissu de très petites, petites et moyennes entreprises (TPE-PME) impactées par la crise, aurait-il été atteignable si le coronavirus était intervenu en 2021 ou 2022 après deux nouvelles baisses de ressources affectées aux CCI ?
Un rapport de CCI France a été construit sur la base de « crash-tests » effectués par l'ensemble des CCI fin 2019-début 2020, récemment complétés par des évaluations dans chaque CCI de l'impact financier de la crise du coronavirus.
Celui-ci montre d'une part que les deux baisses de plafonds de ressources envisagées par la trajectoire en 2021 et 2022 ne pouvaient être considérées comme soutenables avant le Covid-19 au regard des missions que les CCI ont à remplir en faveur des entreprises, des jeunes et des territoires.
D'autre part, le rapport souligne que la crise économique, qui impacte durablement les entreprises, impose un repositionnement du réseau des CCI sur un accompagnement prioritairement gratuit et de proximité.
Ainsi, il lui demande s'il compte procéder à la stabilisation des plafonds de ressources affectées pour les années 2021 et 2022.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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