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Mme Sonia de la Provôté attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des effectifs de gynécologues médicaux.
Cela est indéniable, et ce constat a même été renforcé par la crise sanitaire, en médecine, un suivi régulier des patients permet tant la prévention que le dépistage. La gynécologie médicale ne fait pas exception à la règle puisque, là aussi, le suivi régulier des patientes, à tous les âges, garantit prévention et dépistage précoce, c'est-à-dire de meilleures chances de guérison.
Or, et cela est tout aussi indéniable, l'accès à ces médecins spécialistes devient de plus en plus difficile.
Les chiffres de l'atlas démographique du conseil national de l'ordre des médecins montrent en effet que la raréfaction des effectifs des gynécologues médicaux en exercice - c'est à dire un processus continu sur le long terme -, s'est encore aggravée cette année.
L'avenir n'est pas source de quiétude car nous pouvons constater, au sein de ce même atlas, que, tant pour les gynécologues médicaux et obstétriciens que pour les seuls gynécologues médicaux, la pyramide des âge est alarmante et pose la question du renouvellement des praticiens.
Certes, à la rentrée 2019, le nombre de postes attribués à la gynécologie médicale n'avait pas été affecté par la diminution du nombre global d'internes grâce à la sanctuarisation de cette spécialité en reconstruction par le ministère. Néanmoins, au-delà de cette sanctuarisation, c'est aujourd'hui un renforcement de la gynécologie médicale qui est - plus que nécessaire - indispensable.
À l'heure où les étudiants en médecine achèvent leurs épreuves classantes nationales, elle souhaite connaitre les intentions du Gouvernement pour aider cette spécialité, notamment en maintenant l'augmentation du nombre de postes, car ce qui est avant tout en jeu, c'est le suivi régulier des patientes, c'est à dire la prévention et le dépistage.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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