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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre de la transition écologique sur la capacité des forêts tropicales primaires à absorber les gaz à effet de serre.
Une étude, menée par une douzaine de chercheurs et publiée le 4 mars 2020 dans la revue Nature, montre que ces forêts tropicales menacent de ne plus jouer leur rôle de puits de carbone. Plus de 300 000 arbres ont été surveillés durant trente ans : tandis que 17 % du dioxyde de carbone émis étaient capturés dans les années 1990, seulement 6 % le demeurent dans les années 2010. Ce phénomène, plus sensible en Amazonie, est aggravé par les sécheresses, les incendies et la déforestation, au point que la forêt amazonienne devrait devenir une source de carbone au milieu des années 2030, en avance sur les modèles climatiques les plus pessimistes.
Alors que ces forêts représentent actuellement 50 % des capacités mondiales de séquestration de carbone, constituant ainsi un des régulateurs majeurs du climat global, il lui demande quelles mesures de protection et de compensation sont envisagées pour leur éviter d'atteindre la saturation et d'accélérer encore la crise climatique.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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