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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la menace que représente la progression de la tique à pattes rayées.
La tique Hyalomma marginatum se distingue par ses pattes rayées de rouge et de jaune. Depuis 2015, le Cirad (centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) observe l'extension de son territoire dans les zones de garrigues ou de collines sèches du littoral méditerranéen, et même dans le sud de l'Ardèche. Deux fois plus grosse que la tique commune en France (Ixodes ricinus), chasseuse, elle peut piquer aussi bien les animaux que les humains. Si elle ne transmet pas la maladie de Lyme, elle peut être le vecteur du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, aux symptômes sévères et au taux de létalité parfois élevé. Des sérologies positives ont été signalées en mai 2020 sur des bovins en Corse, alors que ce virus, largement répandu en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, n'avait jamais été détecté en France. Il a toutefois récemment causé une épidémie en Turquie, il est présent en Crimée, en Roumanie et dans les Balkans et il a fait son apparition en Espagne.
C'est pourquoi il lui demande ce qui peut être envisagé pour endiguer la prolifération de cette espèce invasive, qui constitue l'un des principaux vecteurs du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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