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Mme Annick Billon alerte M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur l'inadéquation entre le temps de travail et le salaire des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH).
Les AESH jouent un rôle essentiel auprès des élèves handicapés en leur fournissant une aide humaine et en favorisant leur autonomie. En tant qu'agents contractuels de l'État, ils n'ont pas de statut officiel au sein de l'éducation nationale et sont la plupart du temps en contrat à durée déterminée (CDD), tout en étant confrontés à la difficile réalité du terrain liée au manque de moyens.
Le Président de la République avait, autour de son projet d'école inclusive, promis d'améliorer leur situation. Cependant, les effets concrets tardent à se faire sentir sur le terrain.
En effet, les AESH travaillent au minimum 24 heures par semaine, si ce n'est plus, en ayant seulement un contrat de temps partiel à 62 %. Pour ce travail assez pénible, ils ne touchent que 750 euros par mois. La plupart se trouvent donc dans une situation précaire, en étant parfois obligés de cumuler plusieurs emplois, alors que leur rôle d'AESH est déjà très prenant.
Dans les faits, ils sont présents environ 8 heures par jour au sein de l'école, soit 32 heures par semaine. Par conséquent, rémunérés au salaire minimum horaire, ils devraient toucher un salaire avoisinant 1 200 euros nets par mois.
Aussi, elle lui demande de s'assurer de la considération du Gouvernement pour les AESH, en passant par une revalorisation salariale.
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