![]() par email |
M. Xavier Iacovelli interroge Mme la ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion sur les mesures d'indemnisation exceptionnelles mises en place pour soutenir les professionnels de l'interprétation et de la traduction.
Suite à la perte d'exploitation consécutive à la crise du Covid-19, ces professions libérales ont bénéficié d'aides exceptionnelles d'État en mars, avril et mai 2020 notamment prévues par l'ordonnance n° 2020-317 du 25 mars 2020.
Or, si comme le stipule l'ordonnance n° 2020-705 du 10 juin 2020, les professionnels de l'événementiel et du tourisme toucheront le fonds de solidarité jusqu'au 31 décembre 2020, le dispositif ne s'étend cette fois pas aux métiers de traduction et d'interprétation. Ces derniers ne figurent en effet pas sur la liste S1bis, recensant tous les secteurs dépendants des activités restreintes.
Pourtant, les travaux d'interprétation et de traduction sont amplement subordonnés au secteur événementiel. Au regard du report sine die des conférences et manifestations internationales, la majorité des 15 000 interprètes français sont de fait dans l'incapacité de reprendre leurs activités.
En outre, le statut d'entrepreneur individuel dont ils disposent leur retire tout droit à l'allocation chômage. De plus, la plupart s'acquitteront prochainement de leurs charges sociales auprès de l'union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales (URSSAF) et de la caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse (CIPAV) alors même qu'ils n'ont plus de revenus.
Pour toutes ces raisons, il lui demande quelles mesures sont envisagées pour soutenir ce secteur d'activité largement menacé par la crise du Covid-19.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.