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Mme Nadia Sollogoub attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la baisse des crédits affectés à la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale.
La réserve opérationnelle est constituée d'environ 30 000 femmes et hommes qui s'investissent localement pour « produire » de la sécurité. Ils habitent les territoires et les connaissent. Tout comme les gendarmes des unités territoriales, ils ont des missions de surveillance, de prévention et d'intervention. Ils sont formés et équipés pour cela. Ils permettent aux gendarmes d'active de se recentrer sur les missions judiciaires ou nécessitant des habilitations particulières. Ils améliorent la réactivité des unités et apportent une plus grande efficacité à la lutte contre la délinquance. Ils viennent en renfort pour des événements ponctuels planifiés ou non. Leur efficacité n'a jamais été mise en doute.
Malgré cela, l'emploi de ces réservistes est fortement contraint depuis 2018 par l'insuffisance des dotations budgétaires. À titre d'exemple, pour le département de la Nièvre, c'est une réduction de 30 % du budget qui est annoncée pour 2020. Cette baisse très significative risque de décourager les réservistes s'ils ne sont pas appelés régulièrement pour effectuer des missions alors même qu'il faut obligatoirement continuer leur formation.
La hausse des dépenses de la masse salariale due à un plan de recrutement ambitieux de la gendarmerie nationale ainsi que l'aboutissement de négociations sur les revalorisations de carrières, ont entraîné la ponction de l'enveloppe des réserves opérationnelles.
Elle souhaiterait savoir quelles mesures compte prendre le Gouvernement pour remédier à cette situation et redonner du sens à l'engagement dans la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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